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TERRORISME
Attentats de Casablanca : le suspect français lié à Ben Laden
Selon la presse marocaine, le jeune Français interpellé mardi dernier dans le cadre des attentats de Casablanca aurait rencontré Oussama Ben Laden lors d'un de ses voyages en Afghanistan.


Vendredi 6 juin 2003
Mis à jour: dimanche 8 juin 2003

Mario Mendès

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Suite à la mort de trois français lors des attaques suicides du 16 mai, une information judiciaire a été ouverte en France et l'enquête en a été confiée au juge antiterroriste, Jean-François Ricard.

 

Pour les journaux marocains, Abou Abderrahmane, le Français arrêté mardi dernier, aurait joué un rôle de tout premier plan dans les attentats du 16 mai dernier. Ainsi, il aurait rencontré le chef d'Al Qaïda et aurait subi en Afghanistan, un entraînement spécial pour pouvoir exécuter des attentats terroristes. Dans la ville de Tanger où il réside, il aurait même constitué une cellule de 8 membres. Plusieurs journaux le lient également au mouvement Salafia Jihadia assurant qu'il en aurait été l'un des coordinateurs.

L'homme interpellé au Maroc s'appellerait en fait, ROBERT Pierre Antoine Richard. Il serait né en 1972 à Chambon-Feugerolles et aurait vécu à la Ricamarie, près de Saint-Étienne. A 18 ans, lors de son retour d'un voyage en Turquie, le jeune homme se convertit à l'islam et prend le nom d'Abou Abderrahmane. Il fréquente les mosquées de l'agglomération, noue des contacts avec des musulmans à qui il revend des voitures d'occasion importées d'Espagne, d'Allemagne ou de Belgique.

Richard ROBERT se rend également en Afghanistan et s'installe en 1996 au Maroc. Il y épouse une marocaine dont il a aujourd'hui deux enfants. Ses parents qui vivent en France se sont spontanément présentés à la gendarmerie de leur lieu de résidence lorsqu'il ont appris que le nom de leur fils était cité dans les attentats marocains.

Suite à la mort de trois français lors des attaques suicides du 16 mai, une information judiciaire a été ouverte en France et l'enquête en a été confiée au juge antiterroriste, Jean-François Ricard.
Le 17 mai, quatorze policiers français de la police judiciaire et du contre-espionnage français (DST) sont partis pour Casablanca. Selon un communiqué du Ministère de l'intérieur, ont été envoyés sur place, " un commissaire de la direction de la surveillance du territoire, un commandant de la division nationale antiterroriste (DNAT de la direction centrale de la police judiciaire). Les douze autres policiers agissant dans le cadre d'une mission d'assistance technique relèvent de la police technique et scientifique (PTS de la DCPJ). Huit d'entre-eux sont des spécialistes de l'identification judiciaire et les quatre autres des spécialistes en explosifs, deux fonctionnaires du laboratoire central de la préfecture de police et deux spécialistes en incendies et explosifs du laboratoire scientifique de la police de Lyon ".

Pour l'instant, les autorités marocaines n'ont pas encore précisé le rôle exact joué par le français dans la tragédie de Casablanca. Selon l'AFP, le frère d'Abou Abderrahmane a été placé vendredi 6 juin en garde à vue dans les locaux de la police lyonnaise.

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